Bonjour à tous et encore merci de me lire, ça me fait vraiment plaisir de pouvoir partager mes coups de coeur avec vous.
Aujourd’hui j’avais envie de vous raconter un peu les belles rencontres que j’ai faites au salon du livre de Paris. J’y suis allée l’après-midi du vendredi et l’après-midi du samedi. Rencontrer les responsables presse des maisons d’édition avec lesquelles je travaille toute l’année pour Journal du Japon fut un véritable plaisir et l’occasion de mettre des visages sur des noms, car les échanges de mails, même fort sympathiques, ne remplacent pas les vraies rencontres.
J’ai eu la chance de voir les adorables jeunes femmes de I know Japan. Leur maison d’édition japonaise a publié un très beau livre sur le thé japonais. Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à aller sur leur site ou à lire mon article dans Journal du Japon.
Elles m’ont présenté leur prochain livre Budô qui s’annonce tout aussi beau, soigné et mettant superbement en valeur les objets, les hommes et les décors ! Il doit paraître a priori en juin et je ne manquerai pas de vous tenir informés et de vous donner mon avis sur le livre. Les jeux de matières, de couleurs, de lumières sont très impressionnants et les livres publiés sont comme les pièces d’une maison japonaise que l’on découvre en faisant glisser les parois coulissantes.
J’ai aussi pu échanger avec Nelly des éditions Actes Sud.
C’est une maison d’édition que j’adore depuis longtemps, j’aime la qualité de leur papier, le format original de leurs livres.
J’avais découvert cette maison il y a déjà de nombreuses années avec Alberto Manguel. Si vous ne le connaissez pas, foncez, il vous racontera le plaisir de la lecture, le bonheur de la bibliothèque comme personne !
Pour ce qui concerne le Japon, vous trouverez chez eux de nombreux livres de Yôko Ogawa. Nouvelles ou romans, le choix est vraiment immense. Si vous ne savez pas lequel choisir, mes avis sur certains d’entre eux (je n’ai pas tout lu) sont ici.
Mais il y a d’autres auteurs japonais chez cet éditeur : Keigo Higashino côté polars (ils sont tous excellents !), Kiyoko Murata que j’ai découverte récemment et dont je vous parlerai bientôt dans Journal du Japon. Et bientôt un nouveau roman de Keiichirô Hirano (publié auparavant chez Picquier). Sans oublier Aki Shimazaki qui écrit en français mais nous livre son Japon intime.
D’autres auteurs moins connus y trouvent également leur place pour notre plus grand bonheur, et c’est un plaisir de voir de nouveaux titres paraître !
Et puis pas loin, j’ai rencontré Stéphanie Hochet. J’avais lu et adoré son Roman Anglais et, luttant contre ma timidité (elle s’estompe avec le temps, c’est une bonne chose), j’ai entamé la conversation. Stéphanie est très gentille, on a l’impression de croiser une amie qu’on n’a pas vue depuis longtemps. Elle sourit, elle parle de ses livres sans emphase, avec juste ce qu’il faut pour nous accrocher et nous emmener avec elle. Nous évoquons Je suis un chat de Sôseki. Les animaux ne sont jamais loin de Stéphanie, on peut sentir leur présence ! Je repars avec deux livres à défaut de pouvoir repartir avec elle ! Et je ne peux que vous conseiller L’animal et son biographe. Un livre qui démarre avec des « lectures en tong » dans un camping : un auteur à la campagne … qui va vite se trouver captif de celle-ci, des habitants d’un petit village, d’un maire étrange, d’un animal fantastique. Un suspens rare et une lecture qui laisse une grosse empreinte d’aurochs !
J’aime également beaucoup les livres pour enfants (même si les miens sont grands maintenant, je passe toujours au rayon jeunesse des librairies).
Et au salon j’ai pu voir Marie-Christine des éditions Balivernes, qui publient les livres doux et pastels de Satoe Tone.
Un petit stand charmant du côté de la Région Rhône-Alpes Auvergne. Des livres au format idéal pour tenir dans les mains des enfants, et des histoires d’amitié, de partage … le bonheur quoi ! Si vous cherchez un livre à offrir à un jeune enfant, n’hésitez pas à choisir un livre de cette brillante jeune femme !
En continuant dans les régions, dans les « Hauts de France » j’ai pu rencontrer Eric des éditions Light Motiv. Vous savez, les livres photographiques d’une qualité sublime … et l’oeuvre bouleversante de Naoya Hatakeyama qui photographie son « pays natal » après le tsunami.
Kesengawa et Rikuzentakata sont deux livres indispensables afin de voir, sentir le choc personnel du photographe, mais aussi le traumatisme géographique. Ce fut une grande découverte pour moi et ces photos ne me sont jamais sorties de la tête.
J’en ai profité pour acheter leur dernier livre sur Haïti, un pays dont j’aime la littérature, la sculpture de la langue. Là encore un regard différent, une rencontre avec un pays et surtout avec ses habitants.
Eric est un passionné et c’est contagieux !
J’ai également pu discuter longuement autour d’un thé au stand des éditions Synchronique.
Ils publient de beaux livres en petit et grand format sur l’Orient et la spiritualité.
Côté Japon, j’ai craqué pour un livre sur les jardins japonais (je n’en ai jamais assez, je les ouvre quand le Japon me manque trop) et pour un petit ouvrage passionnant sur la grande vague de Hokusai.
Ils ont également publié les Haïkus et notes de voyage de Bashô et Le livre du thé de Kakuzô Okakura, deux livres indispensables dans un petit format idéal pour toujours les avoir avec soi, et superbement illustrés : deux pépites !
Delphine et Alexandre des éditions Issekinicho avaient un très beau stand … mais j’ai déjà tous leurs livres, j’en ai même offert beaucoup autour de moi.
En panne d’idées cadeaux, le succès sera garanti que ce soit pour une tante qui aime les fleurs (O Hanami), un neveu qui se renseigne sur l’exploration urbaine (Nippon no Haikyo), une cousine amoureuse des chats (Neko Land), ou une amie fan de coloriages et de haïkus (Les saisons du Japon).
Et les deux derniers parus sont tout simplement magnifiques : Saru sur les singes du Japon (qui n’auront plus de secret pour vous après la lecture des textes de primatologues illustrés des photos d’Alexandre), et pour les amoureux des Yokai, Onibi, le Japon des campagnes, des mamies et des esprits malicieux.
Enfin j’ai pu rencontrer JP Nishi !
D’abord lors d’une conférence (à laquelle participait également Alexandre d’Issekinicho) très intéressante sur le choc des cultures France-Japon.
Puis pour une interview à paraître très bientôt dans Journal du Japon à l’occasion de la sortie de l’excellent manga À nos amours. C’était un moment très fort et Karyn Nishimura-Poupée, son épouse, a été une traductrice précieuse et très gentille !
Donc c’était un beau salon, de belles rencontres … et j’ai hâte d’y retourner l’an prochain !