
J’aime beaucoup les livres de Dominique Loreau qui nous apprennent à aimer la pluie, aimer sa maison, apprendre à s’alléger matériellement, et pour le livre qui vient de paraître, intérieurement.
Ce livre n’est pas un livre de régime, mais un guide inspirant qui regorge d’informations scientifiques, mais également de citations, de témoignages et de conseils bienveillants.
Le Japon où elle vit depuis plusieurs dizaines d’années est une source d’inspiration, d’art de vivre et de manger dont elle nous livre les éléments au fil des pages : la magie du trio bento, bol et baguettes, les merveilleux mamezara, ces petits bols, ramequins et coupelles qu’on multiplie sur la table et dans lesquels on ne dépose qu’un aliment (poisson, crustacé, légume cuit, légume en saumure ou fermenté etc.). Les aliments japonais qui font du bien sont également cités : tofu, poisson, algues, champignons, konjac, produits fermentés. Les témoignages de ses amis japonais sont également instructifs et inspirants.
Les vertus du bol : «Pourquoi est-il si magique de manger dasn un bol ? Tout simplement parce que tout ce qui y est servi en devient délicieux. D’abord, un bol permet de concentrer les effluves : nous pouvons vraiemnt apprécier un mets grâce à ses parfums et ainsi réduire, pour tout autant de plaisir, le nombre de calories ingérées. Ensuite, le poids du bol dans nos maisn influe sur notre perception : plus il est lourd, plus ce qui y est servi nous paraît riche, délicieux – de même qu’une boîte de chocolats lourde promet beaucoup plus de plaisirs qu’une boîte légère -, et plus vite nous ressentons la satiété … Enfin, la forme ronde d’un bol dans nos paumes, sa chaleur et parfois sa texture procurent une sorte de sentiment rassurant. La quantité y paraît plus importante que dans une assiette creuse. Les meilleurs bols ? Ceux en laque, bien sûr ! C’est la plus agréable des matières : elle ne brûle ni les mains ni les lèvres et maintient longtemps ce qu’elle contient à une température constante. »
Parmi les astuces du livre, le carnet alimentaire est une bonne idée pour suivre l’évolution de ses habitudes alimentaires (un grand chapitre est d’ailleurs consacré aux habitudes : comment s’en créer de nouvelles et comment faire disparaître petit à petit les mauvaises). Dans ce carnet, beaucoup de choses à noter, coller, de cases à cocher : état des lieux (choses positives et négatives, sans jugement), tableau des résolutions (noter ses échecs et succès jour après jour), répertoire des recettes et idées de repas, de lectures et connaissances diététiques trouvées sur différents supports, tableau de bord de ce qu’on mange (quantité, heure, lieu, entourage, état psychologique, état physique). Des suggestions de listes sont fournies, à adapter mais qui sont très utiles.
Il est également question de la faim (apprendre à la distinguer de l’envie de manger, apprendre à attendre trente minutes pour être sûr, apprendre à combattre l’ennui qui fait qu’on a l’impression d’avoir faim), de grignotages, de fractionnement, de petites portions, et même des tentations, écarts, pensées sabotages, tous ces petits éléments qui peuvent faire baisser les bras.
Enfin, il est surtout question d’émotion, de goût, de beauté puis de réflexes, comportements, rituels minceur pour aller en douceur sur la voie du mieux être, du bien être !
Un livre pour apprendre à bien manger pour bien vivre dans son corps.