Entre deux promenades littéraires, je vous mets un petit message sur le bonheur que ça a été hier de rencontrer Amélie (il y avait un peu de queue comme d’habitude, mais elle est tellement charmante, gentille, attentionnée !) et de l’écouter parler de son dernier livre et de son Japon !
Si vous avez lu Barbe bleue, son dernier roman (très bon, à savourer !), vous aurez peut-être noté cette phrase sur les couleurs :
« La couleur n’est pas le symbole du plaisir, c’est le plaisir ultime. C’est tellement vrai qu’en japonais, « couleur » peut être synonyme d' »amour ». »
Et Amélie d’évoquer Mishima dont une des oeuvres – Les amours interdites – pourrait plus poétiquement s’appeler Les couleurs interdites !
Dans un opéra plein à craquer, Amélie nous raconte qu’elle est retournée en avril au Japon, qu’elle sait encore le parler un peu, mais surtout pour tout ce qui tourne autour de la nourriture, qu’elle ne maîtrise qu’une cinquantaine d’idéogrammes … mais qu’elle a au Japon, où elle est traduite, beaucoup d’admirateurs, malgré Stupeur et tremblements.
Elle nous raconte qu’elle a beaucoup de Japon en elle, et que la noblesse de l’échec, l’échec comme adoubement, est une notion très japonaise dont elle a fait une force. De même que le fait d’oser se jeter à l’eau, le vrai courage lui aussi très japonais.
Enfin elle a recommandé à ses fans la lecture de l’Astringent, de Ryoko Sekiguchi, qu’elle a beaucoup aimé : « Lisez SHIBUI ! » a-t-elle lancé !
Un véritable moment de plaisir pour ses centaines d’admirateurs !